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Les chinois-neg de Guyane
En Guyane, l 'arrivée des migrants chinois à donné naissance à un métissage très particulier, beaucoup de chinois arrivés seuls ont fondé une famille avec une femme créole, de nombreux enfants sont nés de ce métissage :" les bata-chinois", qui ont fait des enfants avec un(e) créol(e), la communauté des « Chinois-neg' » (chinois(e) noir(e).
La première génération de métisse chinois ,conservent les traits caractéristiques physiques de la communauté chinoise (teint jaune, cheveux raides et noirs, yeux bridés, tandis que la deuxième génération de métisse appelé « chinois-neg' »
à la peau noire,les cheveux crépus, les yeux bridés...).Cette dernière vit au centre de deux cultures l'une Afro-Gyanaise, l'autre chinoise.De nombreux "bata-chinois"parle le Cantonnais, tandis que les "chinois-neg" parle le créole et le francais( très peu parle le chinois). Ce blog à pour but de faire communiquer les membres de cette communauté à travers le monde, retrouver l'origine de ses ancêtres en Chine, se réapproprier la langue chinoise.<?xml:namespace prefix = o /><o:p> </o:p><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Historique:
Les Chinois forment l'une des plus anciennes communautés de la Guyane. Les premiers Chinois sont arrivés en Guyane le 9 août 1820. Ils étaient 27, attirés par la promesse de salaires alléchants et des conditions de vie meilleures. On les installe à Kaw pour qu'ils cultivent le thé mais l'opération n'aboutit pas.
[...]le baron de Laussat , séduit par un nouvel établissement confié à des cultivateurs chinois. Un an après leur arrivée, la messe était dite. Dans un rapport du 19 septembre 1821, le baron de Laussat dresse ses conclusions sur l'établissement des Chinois à Kaw: Ils étaient incapables de remplir les conditions du traité passé avec eux ni de l'exécuter (...) ils débarquèrent ici le 11 août 1820, une année était donc écoulée lorsque je les ai dernièrement fait venir à la ville. Nous ne nous étions pas obligés à les nourrir plus longtemps. Loin de tirer parti du charmant établissement que je leur avais formé, ils l'ont laissé retomber en friche et en ruine. Ce sera à eux maintenant de gagner leur vie, jusqu'à ce qu'il leur plaise de prendre leur essor, ils resteront à la charge du gouvernement et j'ai ordonné qu'ils seraient distribués comme suit: 3 à l'imprimerie, 3 à la direction de l'artillerie, 3 à la briquetterie du roi, 4 au jardin royal des plantes.[...]
Source: http://www.potomitan.info/travaux/auvisiteur/variations.htm
<o:p> </o:p>En août 1860, un convoi de 100 Chinois, "trop plein" d'un convoi destiné à la Martinique, arrive dans le cadre de l'immigration post-esclavagiste. Ce convoi était destiné à fournir de la main-d'oeuvre aux plantations.
<o:p> </o:p>Puis, de 1864 à 1877, en arrivent 56 ayant transité par le Surinam. Ils abandonnent très vite le travail de la terre au profit du commerce. La plupart des chinois arrivés en Guyane étaient des artisans ou des employés de commerce. Ils avaient peu d'aptitudes pour les travaux agricoles
<o:p> C'est pourquoi les chinois se sont installés principalement dans le commerce.</o:p>En 1961 l'INSEE recensait 255 Chinois en Guyane dont 90% vivant à Cayenne.
300 en 1974,500 en 1980 et 800 en 1985.
<o:p> </o:p>L'Association Chung-Fa-Konso, qui tient lieu de banque et de sécurité sociale, remplace en 1959 l'association Kuo-Min-Tang, fondée en 1929,présidé par HOFONG-CHOY mise en place pour renforcer les liens de solidarité dans la communauté
En 1935 , le clan HO est majoritaire.Mais on a pu remarquer dans l'histoire de l 'immigration chinoise que le dévellopement des associations précédait généralement celui de l 'organisation familiale et religieuse.Ces associations se convertissaient rapidement en pseudo-institutions" tout aussi efficaces que clanique originaire du sud-est de la Chine à laquelle elles se subsituaient sur la base d 'un groupement d 'entraide réunissant tou ceux qui avaient leurs noms et qui étaient censés se rattacher à un ancêtre commun.
Source:http://books.google.fr/books?id=2aMXKHxKm8EC&pg=PA201&lpg=PA201&dq=chinois%2Bguyane&source=web&ots=tLVgnOLpej&sig=XDcbvY2TkcoquJXa_RnJulVmdpo&hl=fr
<o:p> </o:p><o:p>Itinéraire :</o:p></o:p>Chinois (arrivés fin XIXe siècle) :
Les principaux foyers de départ sont :
-Canton et le GuangdongIl s'agit de l'essentiel du Guangdong et de l'arrière-pays de Beihai (Guangxi). Les principaux foyers de départ sont situés à l'Ouest de Guangzhou et au Nord du delta des Perles. Ils représentent environ 25% de la diaspora chinoise.
-Chaozhou et le Chao'anFoyer dans le district de Chao'an et le fond du delta du Han Jiang (韩江) (extrémité septentrionale du Guangdong). Cependant leur origine est le Fujian, d'ailleurs leur dialecte n'est pas le cantonais.
Ils représentent 20 % de la Diaspora
-Les Hokkiens du pays du FujianLes Hokkiens habitent le Fujian; leur nom est issu de la prononciation dialectale de la province. Le foyer d'immigration principal est le Minbei (Nord) en particulier dans l'arrière-pays de Fuzhou. En moindre mesure, le Minnan et l'arrière-pays du Wenzhou. Les ports traditionnels de départ se situent en fond d'estuaire :
Fuzhou sur le Min (Hokkiens du Minbei),
Xiamen et Zhangzhou (Juilong du Minnan),
Quanzhou (Jin du Minnan).
-Le pays des Géjia (Hakka ou Kejia) Ils viennent du Nord de la Chine (Shanxi) et ont terminé leur migration dans le sud du pays à la suite de quatre épisodes migratoires engendrés par la guerre. On note deux foyers principaux :
dans les montagnes aux confins du Fujian et Jiangsu,
la région de Meixi.
Ils composent environ 10 % de la diaspora chinoise
Escale :
Communauté chinoise issue de deux phases migratoires : 19esiècle: arrivée de travailleurs pour l'industrie sucrière ; 20e siècle :boutiquiers et artisans (ameublement), commercants.
les Petites Antilles : Trinidad-et-Tobago sont les première terres d'accueil avec plus de 20 000 Chinois.
<o:p>puis le </o:p><o:p>Surinam et la </o:p><o:p>Guyane.</o:p>
Tags : noir, communauté, chinois, outre-mer, guyane, bata chinois
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